eau de vieOn parle souvent de l’œnologie pour la lecture du vin, de biérologie pour la lecture des bières, et quand est-il pour les eaux de vie ? Et bien, c’est presque pareil. Une eau-de-vie se déguste de la même façon qu’un vin avec ses trois étapes bien distinctes. Cependant la présence importante d’alcool limite la durée de la dégustation et le nombre d’eaux-de-vie présentées, car vous pourriez être rapidement incommodé. Une eau-de-vie blanche, de mirabelle, de poire, de framboise, se boit très fraîche, voire glacée. Une eau-de-vie brune comme le cognac, l’armagnac, le rhum, le calvados se déguste chambrée entre 20 et 24 °C. L’examen visuel est très important. La robe doit être parfaitement brillante, sans aucun défaut, c’est-à-dire sans aucune particule résiduelle. La couleur peut être paille, brun, topaze, feu, acajou, en fonction du degré d’alcool. Dans certains pays, les viticulteurs ont le droit de caraméliser les eaux-de-vie, ce qui leur confère d’office une couleur foncée. La couleur n’est donc pas toujours un critère de qualité. L’examen olfactif est le plus important dans cette dégustation. Tournez bien votre verre afin de dégager tous les arômes puis humez doucement, car n’oubliez pas qu’il s’agit d’alcool à 40° au minimum. L’eau-de-vie blanche doit dégager un fort parfum correspondant à son fruit. Vous devez retrouver un parfum de pruneau dans un armagnac, de pomme verte dans un calvados, de vanille dans un cognac.