Nous sommes français, et en bon français, il est difficile de critiquer le vin, qui fait partie de notre culture et de notre tradition. Néanmoins, il faut se rendre à l’évidence que dans notre culture moderne de l’immédiateté fonctionne également dans le contexte de la consommation d’alcool, et particulièrement chez les jeunes. Alors, le vin est-il finalement un poison ? Les effets négatifs de l’alcool sur la santé sont bien connus. Or n’oublions jamais que le vin contient de l’alcool ! « Il a le vin gai ou le vin triste, il est gai, pompette, il a un coup dans l’aile, ou un coup dans le nez… ››, le langage populaire ne manque pas d’expressions imagées pour décrire l’euphorie qui gagne l’amateur de vin au bout de quelques verres. État passager et sans conséquence, peut-être. Mais à doses importantes, le vin entraîne de véritables pathologies qui ont une
grave incidence médicale et sociale :

Les troubles du comportement : l’abus de vin, après un bref moment d’euphorie, entraîne irritabilité, dépression, violence. Que de drames conjugaux et familiaux sont dus à l’alcoolisme ! La nervosité et l’angoisse, calmées dans un premier temps par l’alcool réapparaissent ensuite avec davantage d’acuité. La personne est alors tentée de boire un peu plus pour se calmer et le cercle vicieux s’installe. Dans certains cas, une absorption massive d’alcool conduit au coma éthylique.

Les troubles du jugement : l’alcool fausse le jugement. Un conducteur ne sera plus en mesure d’apprécier les distances, conduira trop vite, doublera sans visibilité, ou s’endormira au volant. ..

Les troubles digestifs : nausées, vomissements, perte de l’appétit en particulier pour les viandes.

Les pathologies graves du système digestif : cirrhose, pancréatite, cancer des voies digestives (bouche, œsophage…).

Le tremblement des mains.

Les crampes dans les membres inférieurs qui peuvent gêner la marche.

Les symptômes d’une intoxication alcoolique apparaissent au cours d’un bilan sanguin par certains signes biologiques : une augmentation des gamma GT, des triglycérides et du volume globulaire. Si vous devez prendre le volant après un repas, le mieux, pour votre sécurité et celle des autres, c’est de vous abstenir de toute boisson contenant de l’alcool. C’est un peu strict mais c’est imparable.