vins de provencePrenez le chant des cigales, ajoutez la caresse du soleil et la douceur du farniente sur les plages ; incorporez des ceps centenaires sur fond de Méditerranée et de champs d’oliviers. Servez avec une bouteille de rosé à partager… Vous obtenez le cocktail provençal idéal, sur un terroir qui semble fait sur mesure pour la culture de la vigne. Les premières vignes de France furent plantées ici par les Phocéens. Les vins provençaux doivent une bonne partie de leur caractère au climat Méditerranéen : 3000 heures de soleil par an, un mistral qui assainit les sols, et des pluies rares. Côté relief, la variété règne, donnant leur originalité à chaque appellation.

Les cépages provençaux sont aussi nombreux et colorés que les paysages. Ici, les vins sont traditionnellement d’assemblage. Du côté des rosés et des rouges, vous aurez le grenache, mais aussi la Syrah, le carignan, le tibouren (un cépage typiquement provençal, surtout utilisé pour les rosés), le cinsault, le mourvèdre (cépage roi de Bandol qui aime le bord de mer), le braquet et la folle noire ou le castet. Pour les blancs, les cépages utilisés sont le rolle et le vermentino, l’ugni blanc (vieux cépage provençal), le sémillon, la clairette, le sauvignon, la marsanne et le bourboulenc blanc.

Les appellations : Côte de Provence, qui est le principal vignoble provençal, d’abord connue pour ses rosés (80%). Coteaux-d’aix-en-provence, qui est la deuxième appellation provençale, avec 65% de rosés. Baux de Provence, séparée de l’AOC précédente depuis 1995, qui grandit aux pieds des Alpilles. Bandol, le roi des rouges provençaux. Cassis, ce vignoble perché sur un cirque de collines produit un vin blanc fruité et sec. Coteaux Varois, à 80% des rosés, principalement produits dans le Var. Palette, l’une des plus petites AOC de France qui produit un rouge tannique et raffiné, parfois qualifié de « Bordeaux de provence ». Bellet, minuscule appellation dans les collines de Nice, connue de rares privilégiés.